Parmi les nombreuses questions à vous poser avant de vous lancer dans une vente immobilière, il en est une – essentielle – qui passe trop souvent à l’as : combien de temps faut-il attendre avant de revendre une propriété ? Dans quel délai celle-ci est-elle rentable, compte tenu des frais engagés et des dépenses relatives à la détention du bien immobilier ? Voici ce qu’il faut savoir pour estimer le délai idéal avant la revente d’un bien immobilier à Orléans.
Le délai idéal avant d’envisager la revente d’un bien immobilier à Orléans
Que vous achetiez pour en faire votre résidence ou pour louer à un tiers, vous achetez pour garder le bien plusieurs années. Toutefois, il peut arriver de devoir revendre assez tôt, pour diverses raisons : changement de région pour raisons médicales ou professionnelles, besoin d’une nouvelle résidence suite à un changement personnel ou familial, etc.
Mais votre bien ne devient rentable qu’au bout d’un certain temps. La convention est qu’il faut conserver au moins 5 ans un bien immobilier, pour ne pas perdre d’argent en revendant. Ceci dit, le délai dépend de plusieurs paramètres et peut varier suivant les cas. Pour savoir ce qu’il en est pour vous, voici les paramètres à prendre en compte avant de revendre.
Bon à savoir : pour un logement acheté neuf, il peut se revendre estampillé « neuf » pendant encore 5 ans. Cela autorise de revendre à un bon prix et de faire une bonne plus-value. Mais si vous revendez au-delà de 6 ans, vous aurez sûrement amorti les principaux frais d’acquisition.
Les critères à prendre en compte : les frais d’acquisition
Il a fallu acheter votre logement pour en devenir propriétaire. Il vous en a donc coûté quelque chose. Votre revente d’un bien immobilier à Orléans ne sera rentable que si elle couvre vos frais d’acquisition d’alors :
- Frais de notaire (jusqu’à 8 % du montant si le logement est ancien) ;
- Frais d’agence immobilière, si vous êtes passé par un professionnel pour acheter (jusqu’à 10 % du montant de l’achat).
- Remboursement du crédit immobilier (intérêts, frais de dossier, assurance emprunteur, etc.). De plus, revendre avant d’avoir fini de rembourser vous coûtera plus cher, à cause de pénalités de remboursement anticipé (elles ne peuvent pas dépasser 3 % du capital restant dû, dans la limite du cumul de six mois d’intérêts).
- Coût des travaux, s’il a fallu rénover ou aménager.
- Impôts payés depuis que vous êtes propriétaire (impôts fonciers, taxe d’habitation).
- Pour le cas d’un logement en copropriété, il y a aussi les charges diverses (entretien et réparation, charges courantes).
Pour toutes ces raisons, la revente d’un bien immobilier à Orléans n’est pas rentable avant plusieurs années.
Les frais relatifs à la revente du bien immobilier
La revente d’un bien immobilier à Orléans n’est pas gratuite. Vous devez payer pour :
- Faire réaliser les diagnostics techniques obligatoires.
- Régler ses honoraires à l’agence, si vous vendez par le biais d’un professionnel.
- Vous occuper de votre déménagement.
- Etc.
Vous voulez attirer l’attention pour vendre sans l’aide d’une agence ? Il faudra payer pour avoir droit à des options de diffusion indispensables sur les plateformes de vente. Vous risquez aussi fortement de perdre du temps en vous occupant seul des visites, du tri des acheteurs et des négociations. Or, comme chacun sait, le temps, c’est de l’argent.
L’évolution des prix dans votre secteur
Le marché immobilier « respire ». Les prix augmentent ou baissent avec le temps. Depuis que vous êtes devenu propriétaire, votre bien a peut-être perdu de sa valeur. Cela dépend des secteurs et des périodes.
Si les prix sont à la hausse, vous ferez une belle plus-value en revendant, et vous n’aurez pas besoin d’attendre. Toutefois, pour y parvenir, il faut bien surveiller le marché et ne pas se faire d’illusions. La hausse ne sera jamais mirobolante. Votre bien ne deviendra rentable, encore une fois, qu’au bout de plusieurs années.
Pour ne pas perdre d’argent, il vaut mieux éviter trop tôt la revente d’un bien immobilier à Orléans. À moins d’avoir un atout dans sa manche, comme l’opportunité de vendre off market, par exemple.